La préparation d'un Vendée Globe

    On navigue sur des bateaux de plus en plus physiques, c’est une évidence. Cela devient un facteur de performance qui devient fondamental. Il y a beaucoup de projets et de skippers différents donc autant de façons de se préparer. Je pense que cela est assez hétérogène sur l’ensemble de la flotte. Les coureurs qui sont spécialistes de courses au large ou qui sont dans des structures d’entraînement ont une préparation qui se rapproche des autres sports à haut niveau.

La préparation est nécessairement très générale car nos sollicitations à bord du bateau sont aussi très générales. Il ne s’agit pas de soulever 200 kg en musculation, de courir 3 marathons à la suite ou de courir le 100 m en moins de 10 secondes mais l’idéal est de savoir faire un peu tout cela ! C’est la continuité d’un travail qui est fait depuis plusieurs années.

La contrainte, qui n’est pas négligeable, est de ne pas se blesser en assumant une charge physique assez importante. Avec le bateau, nous essayons de sortir le plus possible avant le départ.

François Gabart, vainqueur de l'édition 2012-2013 et recordman du Vendée Globe